Invasion mystique
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 Des p'tits textes qui datent qui datent mais que.. Bon... C'est mieux que rien.

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AuteurMessage
Seiki Lómelindi


Seiki Lómelindi


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Des p'tits textes qui datent qui datent mais que.. Bon... C'est mieux que rien. 8417627934bdf62a9b41d41
Clan : Féérique
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Who I am?
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MessageSujet: Des p'tits textes qui datent qui datent mais que.. Bon... C'est mieux que rien.   Des p'tits textes qui datent qui datent mais que.. Bon... C'est mieux que rien. Icon_minitimeLun 11 Avr - 16:17

Yaaah !
On va commencer par un seul parce que je ne voudrais pas faire crouler sous des tonnes de lectures x) ~en gros, je voudrais avoir une chance qu'on lise ce qui suit XD~

Sooo... Refuge fluvial. Enjoy x) !

Un visage angélique pour un cœur démoniaque.
Animosité prouvée, et pourtant une envie irraisonnée résonnant avec hargne contre les parois de ma conscience.
Celle de mon cœur flamboyant, ardemment incapable d'opposer la moindre résistance contre la lueur pervertie de tes prunelles.
De ton sourire à ton regard, en passant par tes sarcasmes, tout en toi semble crier gare à ton approche.
Danger indiscernable, inexplicable, mais pourtant cette impression est bien présente, on ne peut plus réelle et avec toutes ses raisons d'être.
Impression suffisante pour faire fuir toute personne sensée …
Alors par pitié explique-moi pourquoi est-ce que moi, je suis pourvu d'une âme qui semble inlassablement attirée par ton être cruel ?

Tant de haine dans mes paroles, tant de rancœur trop faiblement masquée…
Et ton sourire s'accentue, ça ne fait que t'amuser :
Pourtant mon cœur à moi se serre d'avantage. Je te repousse violement, m'enfuis en courant…
Tu ne me retiens même pas, n'émet qu'un petit rire amer qui augmente la plaie béante de ma blessure interne alors que je m'éloigne précipitamment de l'objet de mes peines.
Et je cours, je cours encore…
Ces sensations humides aux coins de mes yeux… Je les déteste ! Perles salées, rougies par le sang de tes mains que je hais au moins autant que toi.
Toi que je hais autant que je t'aime…

Finalement, je m'arrête sur ce petit pont…
Celui qui traverse cette jolie rivière au bord de laquelle nous nous sommes tant enivrés.
L'esprit flottant, je m'approche doucement de la barrière, laissant mes larmes couler.
Je revis tes premiers baisers, mes premières plaintes… Mes yeux se ferment, et je m'accroche à cette dernière barrière face à moi.
Tes rires moqueurs, tes actes de fureur… Je pousse un hoquet terrifié, jette un coup d'œil à l'eau qui dévale précipitamment la pente sous mes pieds.
Cette eau qui frappe avec rage contre les rochers, comme cet air froid qui s'engouffre dans mes cheveux, claquant sur mon visage.
Il fait déjà nuit, mais la douce lumière de la lune suffit à faire briller ce liquide limpide d'une sournoise couleur bleutée.

Je frisonne, il commence à pleuvoir.
Je pleure avec plus d'impuissance, m'accroche désespérément à ce métal glacial.
Si tu savais comme je t'en veux !
Tu m'as entrainé vers toi, piégé dans le confort dangereux de tes bras…
Et je t'en veux mais je t'aime.
Je t'aime et pourtant toi tu ne faisais que jouer. Sadisme foudroyant…
Toutes ces paroles froides, blessantes. Tous ces gestes brutaux. Je les surmontais. Pour toi, parce que je m'illusionnais naïvement de mes rêves et de tes passions.
Et c'est de ta faute, tout est de ta faute… Et si tu savais comme je te hais !

Je ravale une dernière fois ma salive, pose des pieds tremblants sur la première barre de fer.
Vaguement hissé au dessus de cette rivière agitée ma raison semble instable. Tout ce que je pense c'est toi. Toi, tes trahisons, ta cruauté, ton ignorance… Juste toi. Ce qui fait que tu es toi, ce qui fait que je t'aime, mais ce qui fait que je te hais.
J'ai tenu pendant un bon moment. Je parvenais à tenir.
Pourtant je savais que tomber dans les bras du diable mènerait à ma perte…

Un sourire triste s'empare de mes lèvres : peut-être n'ai-je pas à me blâmer ?
Lorsque le diable jette son dévolu sur quelqu'un, cette personne n'a plus d'autre choix que celui de sombrer, quelle qu'en soit la façon.
J'en ai choisis celle la plus exquise à mon sens ; celle qui m'a offert un minimum de bonheur dans cet univers ténébreux.
Mais la chute est brutale, le choc, lui, fatal.

Mes mains se crispent sur le barrière, et une dernière vision de ton visage emplie mon esprit brouillé par la peine.
Puis tout semble s'effacer autour de mon corps, la glaceur des ténèbres emplie mon être agité de sanglots.
Mes jambes se mettent en mouvement, allant pour enjamber cette stupide barrière.
Je ne vois plus rien, mon esprit est ailleurs… Peut-être que je délire, je ne le sais pas. J'ai froid… Mais je ne pense à rien. Je laisse juste mes gestes mécaniques me mener à la liberté.

Soudain, une sensation douce et chaude apparaît au niveau de mon nombril…
Un sanglot étouffé s'échappe de mes lèvres alors que cette soudaine chaleur se colle contre mon dos, gagne le combat contre la fraîcheur de cette pluie pénétrante.
La pression semble augmenter prêt de mon nombril et mes mains se décollent doucement de la surface glacée.
Un souffle dans le creux de mon cou alors que des lèvres semblent y être déposées…
"Ma cruauté est peut-être tout ce qui est en moi mais ma cruauté a une faiblesse. Juste une faiblesse… Tu es ma faiblesse. Alors ne retente jamais ça ou je te jure que tu risque de le regretter… Et profondément…"

Des paroles emprises d'une teinte si menaçante, ces simples mots me glaçant la chair à vif alors que je me laisse retomber dans tes bras. C'est toi, tu ne m'as pas laissé…
Je ferme les yeux, me laisse aller dans un soupire de bonheur.
Ces mots sont si cruels, comme toi… Et pourtant ils sont si rassurant, et ta présence me soulage.
Mon cœur se serre une dernière fois dans ma poitrine, mais peut-être est-ce de joie cette fois ?
Parce que moi aussi, je t'aime…
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